Depuis deux ans à l’issue du scandale de Volkswagen, politiques, médias, écologistes, experts autoproclamés, crient haro sur les moteurs à gazole, accusés de tous les maux. Scandale des moteurs truqués, pannes à répétitions, restrictions de circulation, hausse du prix du gasoil de 2,6 centimes chaque année pendant quatre ans, les diesels voient ainsi leurs ventes baisser.
La sécurité routière justifie soi-disant la multiplication des radars au même titre que la pollution devrait justifier à elle seule l’augmentation du gasoil…
Quand est-il exactement ?
Que nous le voulions ou non, le diesel conserve ses points forts :
* Une consommation moins élevée entre 20% et 25% qu’un moteur à essence,
* Une émission de CO² huit fois moins importante à performances équivalentes, par rapport à un moteur essence,
* Sur le bonus / malus écologique (écotaxe), le diésel demeure imbattable.
Une étude, réalisée en laboratoire, à l’institut Paul Scherrer, près de Zurich, démontre que les voitures essences émettent en moyenne 10 fois plus de particules fines à un environnement de 22°C et 62 fois plus à des températures de l’ordre de -7°C.
Cette étude note le net avantage du diesel par rapport à l’essence, du moins pour les particules car, en termes d’oxyde d’azote, le diesel est en général plus émetteur que l’essence.
Notons que depuis septembre 2017, le filtre à particules est obligatoire pour tous les véhicules essence.
Alors qui croire…