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Jadis, au temps des druides, on prêtait au gui (Viscum album) des vertus qui pouvait vaincre des poisons, combattre l’infertilité et surtout protéger contre la sorcellerie. Maintenant, son seul pouvoir, encore attribué, est celui de sceller un amour en s’embrassant dessous.

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Mais le gui de nos jours, est plus connu comme un élément néfaste, tel un vampire il aspire l’eau et les sels minéraux de l’arbre sur lequel il vit et avec le temps fini par l’anéantir complètement. En effet, les suçoirs du gui (Viscum album) s’attaquent, principalement, aux pommiers, poiriers et peupliers. Il se distingue plus facilement l’hiver quand leurs hôtes sont dépourvus de feuilles. On dit que c’est une plante “hémiparasite”, qui vit aux crochets de l’arbre sur lequel il pousse, en prélevant l’eau et les sels minéraux, mais conserve sa fonction chlorophyllienne.

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Il y a peu de temps encore, la lutte contre le gui était obligatoire, mais au fil du temps celle-ci s’est perdue. Reste que la lutte contre ce parasite n’est pas des plus simple, aucun produit n’est utilisable, la suppression de l’intrus s’effectuant uniquement à la main.

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L’opération consiste à supprimer à l’aide d’un sécateur la touffe au ras de l’écorce, puis avec un greffoir ou une serpette à creuser plus profondément afin d’ôter le pivot destructeur et terminer en appliquant un mastic à cicatriser.