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Pour la première fois, des scientifiques de "Stockholm Résilience Centre" ont conclu que les quantités énormes de plastique et de produits chimiques produites par l’humanité sont bien au-delà des limites planétaires.

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Avec un cocktail de 350 000 produits de synthèse inventé par l’homme et des volumes considérables terminant dans l’atmosphère ou directement ou indirectement dans l’environnement, les effets que nous commençons à observer sont suffisamment inquiétants pour affecter des fonctions critiques de la planète terre et de ses écosystèmes. 

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Même, si toutes les mesures pour éviter que ces matières ne se retrouvent dans l’environnement sont bonnes à prendre, l’ampleur du problème nous amène à prendre des solutions beaucoup plus radicales, comme un plafond maximal de production. Malgré le recyclage qui affiche des résultats médiocres, à l’heure actuelle seulement 10 % du plastique mondial est recyclé et depuis l’an 2000 la production a doublé et dépasse les 367 millions de tonnes. 

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Aujourd’hui, le plastique présent sur terre représente quatre fois la biomasse de tous les animaux vivant selon certaines études scientifiques. 

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Depuis plusieurs années, le "Stockholm Résilience Centre" mène des travaux de référence sur les "limites planétaires", dans neufs domaines (changement climatique, usage de l'eau douce, acidifications des océans...). 

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Pesticides tuant des organismes sans distinction, ingestion de plastique par les êtres vivants, effets hormonaux ou reproductifs… La pollution chimique menace l’environnement en endommageant les processus physiques et biologiques sur lesquels reposent toute vie, un phénomène aggravé lorsque le produit a une longue persistance.