Description : La cochenille farineuse est facilement identifiable. Son corps de forme ovale, légèrement bombé, dépourvu de patte est recouvert d'une substance cireuse blanche et floconneuse qui lui donne l’apparence d’un petit amas de farine. Au moment de la ponte la Pseudococcus viburni, telle est son nom scientifique, développent une masse blanchâtre qui s’étale tout en longueur.
Symptômes : La cochenille farineuse (Pseudococcus viburni) est un insecte “piqueur et suceur”, qui se nourrit de la sève des plantes et sécrète en abondance un miellat (substance collante) sur laquelle se développe la fumagine. On devinera facilement leur présence sur les tiges ou sous les feuilles d’hortensias, camélias, fusains etc. Celles-ci deviennent toutes collantes et certaines jaunissent prématurément et tombent.
Traitement :
- Différents produits contre les cochenilles sont en vente dans les jardineries. Malheureusement, leur efficacité restera souvent très limitée, voire nulle, contre la cochenille.
- La pulvérisation d’un mélange composé de savon noir, d’alcool à 70°C et d’huile de paraffine donne de bons résultats.
- Un traitement au pyrèthre naturel est efficace également, mais que sur les jeunes larves qui ne sont pas encore pourvues de coque.
- En hiver, la taille sur les branches infestées de cochenilles permet de diminuer fortement la prolifération.
- La suppression des cochenilles est très efficace avec un coton imbibé d’alcool, mais reste quand même laborieuse.
- La coccinelle australienne (cryptolaemus) élimine facilement les populations de cochenilles, mais il est difficile de se la procurer.
Pour les traitements par pulvérisation, procédez à deux traitements espacés de ½ heure, puis un traitement trois semaines après. Traitez l’ensemble du feuillage, en insistant surtout sous les feuilles et les tiges, car c’est là qu’elles opèrent.